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Les boursiers font entendre leurs voix et présentent leur contribution pour la relance de la machine économique marocaine. En effet,l’association professionnelle des sociétés de bourse (APSB) a présenté plusieurs recommandations à travers le développement du marché boursier.
Diversifier le financement
Première suggestion de l’APSB, le financement de grands projets grâce au lancement du système «Infrastructures Bonds» (obligationsgaranties par l’État). Ces derniers sont commercialisés auprès du grand public et des institutionnels. Autre suggestion, les «Infrastructures Equities» qui sont des actifs adossés aux projets d’infrastructures,placées auprès des investisseurs qualifiés dans le cadre d’un compartiment dédié.
L’objectif est de diversifier les sources de financement de l’État pour ses grands chantiers (ports, autoroutes, théâtres, centrales électriques…) et d’alléger son budget, rapporte le quotidien les Inspirations éco dans son édition du mercredi 27 mai 2020. Pour l’association, cela permettra également de mobiliser l’épargne nationale sur le long terme auprès des institutionnels nationaux et du grand public, mais aussi d’attirer les devises à travers la mobilisation de fonds internationaux.
Autre proposition de l’APSB, le financement du trésor. Cela passe par la création de bons du trésor grand public etdéfiscalisés, pour capter l’épargne des personnes physiques avec des supports non risqués afin de financer le budget de l’État, souligne le journal l’Économiste dans son édition de ce mercredi.
L’association préconise aussi la création de « bons de privatisation », des titres de créances sur le Trésor convertibles en actions au moment de leur introduction en bourse ou au moment de la cession par l’Étatd’une part d’une société publique. «Dans le contexte de mobilisation nationale post-Covid-19, l’objectif est de donner à l’État les moyens de rebooster l’économie tout en offrant aux Marocains du monde la possibilité de faire fructifier leurépargneavec un très bon couple risque/rendement permettant par la même occasion de renflouer les réserves de change», explique l’APSB.
Du côté des sociétés cotées, l’APSB vise à compléter la réforme du Plan d’épargne en actions (PEA), entamée en 2020, en exonérant le montant investi à l’entrée, à l’instar des produits existant sur le marché, afin d’orienter une partie de l’épargne des personnes physiques vers le financement des sociétés cotées ou non cotées. «Les avantages fiscaux à l’entrée permettront de générer plus d’impôt sur le long et moyen terme», explique l’association. Pour assurer un développement durable au marché boursier, l’APSB rappelle le besoin d’activer les mécanismes du prêt/emprunt de titres, du marché à terme et de la loi sur les OPCVM afin de développer l’attractivité du marché sur le long terme et créer de la liquidité.
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